Sous les ponts, cinquième chanson des Tours d'ivoire

Sous les ponts de ma ville, des larmes coulent, témoignant de la souffrance, de l'injustice et de la pauvreté. Ce sont les larmes des exclus de la société, des démunis, des plus vulnérables qui ont perdu tout espoir. Elles sont le cri déchirant de ceux à qui on a tout pris, de ceux qui ne voient plus de solution à leur détresse. Dans cette société qui a abandonné les plus faibles, la mort est omniprésente. Elle se manifeste dans l'odeur de l'alcool bon marché, dans la misère des tunnels de métro, dans les corps meurtris par la rue, la came et la tise. La mort n'est pas seulement physique, elle est surtout sociale, provoquée par ce système odieux qui bannit les plus vulnérables dans une vie de souffrance et de désespoir.

Pourtant, un peu de calme, d'amour et d'empathie pourraient faire toute la différence. Si nous commencions à voir l'humanité en chacun, si nous nous soucions de la dignité et du respect de tous, ces larmes pourraient se tarir. Nous pourrions tendre la main, offrir notre temps, notre argent, notre générosité pour apporter un peu de réconfort et de soutien. Peut-être qu'alors, la lumière et la beauté reviendraient dans les rues de la ville, et la clodocratie laisserait place à une société plus juste, plus humaine, plus solidaire. La mort, cette compagne si proche, s'éloignerait surement, et renaitrait la couleur, la vie, la joie ou l'espérance. Et ce poème finalement ne témoignerait plus que d'un mauvais souvenir, d'une époque révolue.

Entre l'instant précis où j'ai écrit cette chanson et ce post de présentation que je partage, nous en sommes tellement loin. Il y a tant de montagnes à déplacer ! Alors, en serons-nous capables un jour ? En aurons-nous simplement le temps ?

Bonne écoute de cette chanson, "Sous les ponts", n'hésitez pas à la partager, à la commenter sur ce réseau ou sur celui de la vidéo. Abonnez-vous à la chaine, ce serait réconfortant !

A bientôt par ici ou dans la vraie vie !