Le tournoi des vautours
- PP Danzin
- 1 mai 2013
- 1 min de lecture
Combien de jours encore pourrais je tenir
Dans cette jungle urbaine aux animaux malades
Cette forêt d'antennes qui me capte à vomir
Je me sens une proie, un gibier, Camarade…
Je retrouve l'instant où l'instinct nous rappelle
A l'animal traqué, que l'on fut un beau jour
Cette peur ancestrale, d'être cette hirondelle
Écrasée dans le bec de la buse, de l'autour
Et toi, quel gibier es-tu?
Regarde dans le ciel le tournoi des vautours
Ces charognes qui dansent au dessus de ta tête
Te voilà beau cheval agonisant d'amour
Dans la poussière rouge du canyon de la Bête
La bête parlons en... C'est le diable en Grand Frère.
C'est lui le dernier ange qui me souffle aux naseaux,
Des mots rassurants comme Je t'aime Paulo
Et qui serre la main de mon âme cavalière.
Et toi, portes-tu ta proie?
Combien de temps devrais-je supporter la Banquière
Avant de décider un beau jour d'en finir
Avec elle... Avec moi... Et les autres, j'espère...
La pénétrer de force et enfin me servir
Casser la machine sans scrupule, sans honneur
Qui enrichit le riche sur le dos du plus pauvre
Fantasme pyromane ou quête du bonheur
Aurons nous le temps de sortir de l'alcôve
Et toi, quelle victime es-tu ?
