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La Solitude me pèse sans vous


Ⓛ'automne mène aux points, dans ce combat de boxe, Ⓐvec sa gueule moche et ses dents de vieux Tox. Ⓢatanée acrostich' qui met KO le cœur ! Ⓞrage du cogneur qui me tue l'appétit ! Ⓛa serviette jetée l'aurait nommé vainqueur... Ⓘl faut que je résiste, un round, juste un petit; Ⓣromper ou le feinter, masquer mon spleen, attendre... Ⓤtiliser mes jambes et les prendre à mon cou... Ⓓégager des trois cordes, où il pleut des faux coups, Ⓔt respirer, souffler en devenant moins tendre. Ⓜaintenant revenir, là au milieu du ring, Ⓔn plein dans la déprime, lui balancer un swing ! Ⓟaf ! Reprendre ma garde et puis le provoquer ! Ⓔsquiver l’uppercut et danser sans répit ! Ⓢale mélancolie, j'ai l'été à croquer, Ⓔt me voilà pourtant, détrempé, au tapis. Ⓢix, sept, huit, neuf, ça compte et je tiendrai trois lunes ! Ⓐ la fin du combat, j'affronterai l'hiver. Ⓝotre saison finie, je vol'rai dans ses plumes, Ⓢi je reçois l'espoir, qu'importe l'adversaire ! Ⓥous, Belle qui scandez mon nom, depuis les songes, Ⓞu toi, mon bon ami qui me soigne l'arcade, Ⓤn pansement pour l'âme, sur l’œil, une pommade, Ⓢans votre bienveillance, j'aurai jeté l'éponge.

"A mon Eau des feintes" Tableau : Albert Bloch


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