Ces petits riens
Il aura fallu que j'en aime tant et tant Pour qu'un jour je sache ce qui vraiment m'émeut; Les oiseaux de la mer et le vin si fameux, La chanson de Prévert, les femmes, le printemps...
Cœur en quarantaine, je comprends mieux, j'entends Qu'il faut se protéger des amours venimeux, Des discours enjôleurs et des esprits brumeux, Qu'il faut pleurer pour rire et jouir de l'instant...
De tous ces petits riens qu'on déguste à moitié, Rien n’est de plus précieux qu'une neuve amitié, Il en faut de la chance et bien des circonstances...
On se retrouve alors, sans arrière pensée, A rouvrir au plus vrai, les beaux yeux de l'enfance, Partager la confiance et s'entr'aimer assez.
Tableau - Antoine Stanisière