Faut bien admettre
Quell' merveille quand tu souris
A la fenêtre
Il y a le pommier qui fleurit
Faut reconnaitre
Tes parents viennent de naître aussi
Ils te caressent
Les joues, les mains, c'est osé
Que sur les fesses
Maman te dépose un baiser
Et la tendresse
Plein les yeux de papa médusé...
A quoi tu rêves
Quand tu t'endors une heure ou deux ?
Est ce que s'élèvent
Dans les songes tes jolis yeux ?
A quoi tu penses ?
Le vent fait bruisser le cerfeuil.
Le monde est dense,
Dans ce monde danse les feuilles...
Tu fais renaitre
Sur les visages abimés
Tout Petit être
Un feu de bonheur, arrimé
A la fenêtre
Je les vois se rallumer
Les voix rechantent
Leurs éternelles mélodies
Les bienveillantes
Les comptines du mercredi
Celles qui hantent
La vieille enfante toute étourdie
Dors bien fillette
Ton berceau est comme un bateau
La goelette
Qui vogue la nuit sur les flots
Et tes layettes
Sont les habits des matelots
Dors bien Petite
Alors tout ira pour le mieux
Car tes pépites
En feront un jour des envieux
Et pour la suite
Tu sauras vite... Je serai vieux...
A quoi tu rêves
Quand tu t'endors une heure ou deux ?
Est ce que s'élèvent
Dans les songes tes jolis yeux ?
A quoi tu penses ?
Le vent fait bruisser le cerfeuil.
Le monde est dense,
Dans ce monde danse les feuilles...