Mes bons vœux 2019
Bonne année à vous mes aminches !
Je vous souhaite d'abord et bien évidemment, à vous et à vos proches, la bonne santé et la bonne fortune pour ce nouvel an 2019. Il me semble aisé de croire, qu'avec ces deux souhaits, vous devriez avoir les moyens de vivre une grande année !
Dans ce contexte révolutionnaire et explosif, nous nous devons de choyer, de protéger, de soutenir, encore plus fraternellement les êtres qui nous sont chers... Quant au monde, celui qui tourne, détourne et retourne, il faudra bien nous y accrocher, protégés par nos seules utopies : l'écologie, l'humanisme, l'espoir et la bienveillance comme armes de construction massive... A l'heure où les peuples sortent de leur anesthésie, nous sommes bon gré mal gré, des acteurs et des témoins privilégiés de l'Histoire... Ne craignons pas d'y jouer notre rôle et de nous indigner quand l'indignation nous vient. Écoutons nos révoltes, nos coups de cœur, nos coups de sang, mais n'oublions jamais que ces petits bonheurs, ces grandes joies, ces doux plaisirs, ces vraies larmes, ces douleurs lancinantes sont les épices de la Vie, de notre vie sensible, éphémère et extraordinaire...
Pour terminer ces vœux, je vous espère bien-sûr de précieuses et belles amitiés, des amours tendres et sincères ainsi que des rencontres inattendues et formidables... Je vous offre en guise de carte traditionnelle, cette photo de la voûte céleste et les mots du beau Guillaume à fleur de peau... lunaire...
"Les étoiles mouraient dans ce beau ciel d’automne Comme la mémoire s’éteint dans le cerveau De ces pauvres vieillards qui tentent de se souvenir Nous étions là mourant de la mort des étoiles Et sur le front ténébreux aux livides lueurs Nous ne savions plus que dire avec désespoir ILS ONT MÊME ASSASSINÉ LES CONSTELLATIONS
Mais une grande voix venue d’un mégaphone Dont le pavillon sortait De je ne sais quel unanime poste de commandement La voix du capitaine inconnu qui nous sauve toujours cria IL EST GRAND TEMPS DE RALLUMER LES ÉTOILES"
Guillaume Apollinaire (1880-1918) "Les Mamelles de Tirèsias"
A bientôt tout en musique...
Pierrot
